
De l’aumône au fundraising
- 17 avril 2015
Du 14 au 16 avril 2014, une cinquantaine de fundraisers de l’Ordre hospitaliers de Saint Jean de Dieu se sont retrouvés à Rome pour aborder la question de “l’aumône”, à partir de l’enseignement de saint Jean de Dieu.
“L’aumône, valeur évangélique, mission charismatique, engagement social” était le thème de cette rencontre inédite organisée par la Curie générale avec des participants venant d’une quinzaine de pays. L’objectif de cette réunion était de partir de l’exemple de saint Jean de Dieu, frère quêteur par excellence (il parcourait les rues de Grenade pour subvenir aux besoins de ses premières ‘maisons de Dieu’ en criant “Faites-vous du bien à vous-mêmes en donnant aux pauvres !”), pour analyser les besoins de l’Ordre aujourd’hui et définir les grandes lignes d’une collecte de fonds créative qui sorte des sentiers battus du fundraising habituel. Une collecte qui doit faire en sorte que les donateurs se sentent pleinement investis au sein de la Famille hospitalière de Saint Jean de Dieu, et qui doit subvenir non pas aux besoins des établissements à travers le monde, mais aux besoins des personnes accueillies, a rappelé Frère Jesús Etayo, supérieur général de l’Ordre.
Plus de 50 personnes venant d’Amérique, d’Europe, d’Afrique et d’Asie ont participé aux deux journées de travaux, voyant notamment la présentation de nombreuses initiatives qui se font à travers le monde. A l’issue, plusieurs propositions ont été soumises au supérieur provincial ainsi qu’au responsable du Bureau international des missions, Frère Moises, dans le but de renforcer les liens entre les provinces dans le domaine de la coopération et de la recherche de fonds, et d’établir de nouvelles stratégies.
En conclusion du colloque, le cardinal ?scar Andrés Rodríguez Maradiaga, président de Caritas Internationalis, a rappelé combien le charisme de Saint Jean de Dieu “est plus que jamais nécessaire.” “Le levain des frères est fondamental dans notre monde actuel pour rappeler les critères éthiques de l’aide aux malades et aux plus démunis, et pour évangéliser les mondes de la santé et du social. N’ayez pas peur de communiquer sur ce que vous faites !”, a-t-il conclu.